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Sans aucun doute, vous avez déjà entendu parler de l’écriture inclusive. Il existe différentes dénominations telles que : la rédaction épicène, l’écriture “dégenrée” ou le langage neutre. Elle consiste à prendre en considération tous les membres d’une société afin de lutter contre les discriminations sexistes dont celles causées par l’écriture.
À travers notre article, nous partageons avec vous tout ce qu’il faut savoir de l’écriture inclusive ainsi que son enjeu lors de la traduction.
Qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
C’est une forme d’écriture qui permet de mettre en avant la parité homme/femme dans la langue française. Le but est “d’assurer une égalité dans les représentations hommes et femmes” (cf. Manuel écriture inclusive de Raphaël Haddad) et de rendre ces dernières plus visibles dans la langue française, en luttant contre leur invisibilité. Pour ce faire, on constate une adaptation de la syntaxe : la féminisation des titres ou les dénominations neutres.
Les principes de l’écriture inclusive
Il s’agit d’un moyen de lutter contre l’inégalité femme/homme à travers la langue française. Le but étant de démasculiniser les termes de notre langue afin de mettre la femme et l’homme sur un pied d’égalité. Nous savons que le masculin l’emporte sur le féminin, l’objectif est de briser cette règle d’antan.
L’écriture inclusive comprend trois fondements principaux :
- La féminisation des titres : on écrira “une professeure”, “une auteure”, “une maire”.
- L’emploi du masculin et du féminin au pluriel (liés par le point médian) : nous savons que le masculin l’emporte sur le féminin au pluriel, plus avec la rédaction inclusive. Par exemple, nous écrirons “étudiant.e.s”, “professeur.e.s”, “traducteur.rice.s”.
- L’ordre alphabétique : on dira donc l’égalité entre les femmes et les hommes
- La suppression des autonomasmes: favoriser des termes neutres comme “le droit des humains” au lieu d’écrire “le droit de l’Homme”
La controverse
Nous constatons que certaines personnes sont contre cette initiative. Les opposant.e.s déclarent que cette forme de rédaction déforme la langue française. L’Académie française la qualifie de “péril mortel”. Il s’agit pour certain.e.s d’une pratique qui complexifie l’apprentissage de la langue française et qui la rend illisible.
La traduction de l’écriture inclusive
Chaque langue a un rapport au genre différent. Lorsque l’on souhaite traduire l’écriture inclusive, il faut veiller à prendre connaissance et respecter les règles de la langue cible.
Nous vous recommandons d’opter au maximum pour des formules neutres.
Adopter l’écriture inclusive lorsque cela s’avère être pertinent pour vous en fonction de votre entreprise, vos valeurs ainsi que votre secteur d’activité.
Selon vous, le langage neutre: progrès ou poison pour la langue française ?
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